Le Centre d’Étude sur le Terrorisme et la Radicalisation (CETR) de l’Université de Liège a le plaisir de vous annoncer l’accueil d’une chercheuse associée, en la personne de Mme Alisson Fontaine.
Son projet de recherche est intitulé: » Le terrorisme d’extrême droite, ses réalités, et la déstabilisation des structures institutionnelles, entre 1980 en 2020″.
Consacrée, comme son intitulé l’indique, au terrorisme d’extrême droite, la recherche de Mme Fontaine comportera deux plans principaux d’analyse.
Le premier de ceux-ci sera principalement temporel, longitudinal. Il a pour objectif d’étudier l’évolution du terrorisme d’extrême droite des années 1980 jusqu’aujourd’hui (2020), afin d’en faire émerger d’éventuelles tendances saillantes et caractéristiques. « Qu’est-ce qui a changé – ou n’a pas changé – depuis les « années de plomb » ? » Voici une interrogation qui résume assez fidèlement cette partie de la recherche à mener. Les changements éventuels qui seront étudiés doivent être entendus de manière large, qu’il s’agisse de modifications en termes de méthodes, de cibles, d’auteurs, d’impacts causés par des facteurs comme – à titre d’exemple – l’essor des nouvelles technologies, les modes de fonctionnement des services de police/renseignement/justice, etc.
Le deuxième plan d’analyse sera consacré aux objectifs, aux effets recherchés par le terrorisme d’extrême droite, afin de déterminer si, sur cet aspect aussi, un changement est intervenu sur l’intervalle temporel étudié (1980 – 2020). Plus précisément, l’hypothèse testée est celle d’un « shift » ou d’un « statu quo » d’ambition : qu’en était-il (et qu’en est-il), d’une volonté de déstabilisation des structures institutionnelles et étatiques visée par ces actes de violence (et par ceux qui les ont perpétrés, inspirés et/ou commandités), comme on a notamment pu la mettre en évidence dans une autre période historique et un autre pays, entre 1965 et 1975 (en Italie notamment), avec une vague de violences sans précédent et des conséquences majeures sur le fonctionnement de l’état? Cet objectif de déstabilisation de l’état, par la violence, mais aussi par l’usage d’une désinformation/réinformation rendue plus aisée par les facilités de produire aujourd’hui des contenus largement diffusables, est sans conteste une dimension de l’étude qui constitue une de ses fortes plus-value.
Le projet sera encadré par Michaël Dantinne
Bienvenue à Alisson Fontaine et plein succès !
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